LanaudièreDans les années 1760 et 1770, Lanaudière accueille de nombreuses familles. Les unes arrivent directement d’Acadie, tandis que d’autres reviennent d’exil du Massachusetts, du Connecticut ou de la France. Les Acadiens sont accueillis dans la seigneurie de Saint-Sulpice, plus précisément à L’Assomption. Les prêtres-seigneurs leur offrent des conditions favorables d’établissement, notamment en leur fournissant des instruments aratoires, des animaux, des aliments et des terres le long des rivières L’Assomption et de l’Achigan. Spontanément, les réfugiés nomment cet endroit Nouvelle-Acadie. Après leur retour d’exil, plusieurs mariages de même que des baptêmes sont revalidés à L’Assomption, comme en font foi les registres de cette paroisse. Ces Acadiens fondent Saint-Jacques-de-la-Nouvelle-Acadie en 1772. Dès le 19e siècle, ce lieu se morcelle en quatre paroisses. Ainsi se développent Saint-Jacques, Saint-Alexis, Saint-Liguori et Sainte-Marie-Salomé, un secteur de Lanaudière qu’on se plaît encore à nommer la Nouvelle-Acadie. Sainte-Marie-Salomé compte d’ailleurs le plus fort pourcentage de personnes d’ascendance acadienne de la région, celui-ci étant estimé à plus de 70 %. Le symbole régional de Lanaudière fait référence à la ceinture fléchée traditionnelle dite de L’Assomption, ceinture dont la confection fait la réputation de nombreuses tisserandes acadiennes. Des familles pionnières encore présentes aujourd’hui, nous retrouvons, entre autres, les Bourgeois, Brault, Dugas, Dupuis, Forest, Gaudet, Granger, Lanoue, Landry, Leblanc, Lord, Martin, Melançon, Mireault (Amirault), Richard et Thibodeau. |