Mauricie

Après la prise de Québec par les Anglais en 1759, plusieurs Acadiens prennent la route et s’installent dans la région de Trois-Rivières où les conditions de vie sont meilleures.

Vers 1760, à Pointe-du-Lac, 11 familles s’établissent dans la seigneurie de Tonnancour. Après le traité de 1763, d’autres arrivent des colonies américaines.

En 1767, à Yamachiche, une quarantaine de familles arrivent d’un exil de 12 ans au Massachusetts et s’installent dans des concessions de la seigneurie de Gros-Bois qu’ils nomment Grande-Acadie et Petite-Acadie. Une artère importante reliant Yamachiche à trois autres municipalités se nomme aujourd’hui le chemin des Acadiens; elle témoigne de l’arrivée massive des Acadiens à cet endroit.

D’autres s’établissent dans des paroisses existantes comme La Pérade, Batiscan, Champlain, Cap-de-la-Madeleine, Louiseville et Maskinongé. Au fil des ans, certaines familles s’implantent dans les environs, comme celle des ancêtres du conteur Fred Pellerin de Saint-Élie-de-Caxton.

Des familles pionnières encore présentent aujourd’hui, nous retrouvons, entre autres, des Aucoin, Bastarache, Comeau, Doucet, Garceau, Landry, Lebrun, Leblanc, Lord, Melançon, Pellerin, Trahan et Thibodeau.

Veuillez appuyer sur un nom dans la liste ci-dessous pour vous rendre directement à sa section attitrée. 

Maskinongé

Yamachiche

Trois-Rivières

Maskinongé

Magasin général Le Brun

Lieu d’intérêt

192 route Pied-de-la-Côte
www.magasingenerallebrun.com

Le site du magasin général Le Brun est un ensemble de trois bâtiments qui servent de magasins généraux entre 1827 et 1974. Ce commerce prospère pendant près d’un siècle et demi.

Les Acadiens Charles et Victoria Le Brun achètent le commerce en 1901. Ils le lèguent à leur fils Odilon, qui s’associe à ses frères, Oscar et Joseph. L’entreprise Le Brun et frères demeure en activité jusqu’en 1974. Par la suite, la propriété change de mains à quelques reprises, mais, par souci d’authenticité, le magasin est laissé tel quel avec ses comptoirs, ses planchers et ses lustres d’origine. On y ajoute des objets anciens pour en faire un musée de 1998 à 2007. Finalement, en 2009, les propriétaires actuels achètent les bâtiments avec la collection d’objets pour en poursuivre la vocation muséale. Ouvert au public en 2010, ce magasin général typique du 19e et du 20e siècle est un lieu où l’on peut sentir, voir, entendre, toucher et goûter. Il raconte l’histoire d’Odilon Le Brun, marchand.

Le magasin général Le Brun est classé site patrimonial en 2012 par le ministère de la Culture et des Communications du Québec.

Texte rédigé ou colligé par le Musée acadien du Québec.
Maison Doucet

Lieu d’intérêt

184, route du Pied-de-la-Côte

La maison Doucet est un bâtiment construit entre 1765 et 1794. Elle constitue un témoignage de l’architecture rurale de la fin du 18e siècle.

La maison Doucet présente aussi un intérêt pour sa valeur historique. La demeure témoigne d’événements liés à l’histoire des Acadiens. Charles Doucet, son bâtisseur, est exilé lors de la déportation (1755-1763). Il laisse tous ses biens à Port-Royal pour s’installer à Sorel avec sa famille. Quelques années plus tard, alors que le gouverneur James Murray permet aux Acadiens de s’établir au Canada, il achète une terre à Maskinongé, à l’instar de nombreuses familles d’origine acadienne venues s’implanter dans la région de Maskinongé et de Yamachiche.

Doucet construit sa maison sur une terre qu’il achète de Jean-Baptiste Drolet, en bordure du chemin du Roy. Cette maison, de pair avec l’ancien presbytère de Saint-Joseph-de-Maskinongé et les magasins Le Brun, évoque l’histoire de l’occupation originelle en bordure du lac Saint-Pierre. Elle est considérée comme l’un des plus vieux bâtiments de la région.

Les cinq premières générations de la famille Doucet à habiter la maison se sont imposé l’obligation de transmettre la résidence au premier fils. Pendant plus de deux siècles, la maison sera ainsi habitée par cette famille.

La maison Doucet est classée immeuble patrimonial, en 1978, par le ministère de la Culture et des Communications du Québec.

Texte rédigé ou colligé par Diane Robert et le Musée acadien du Québec.

Yamachiche

Lien acadien de la ville de Yamachiche
En 1767, un important contingent d’Acadiens, venus du Massachusetts, pénètre en goélette dans la Grande Rivière Yamachiche. Quarante-deux familles acadiennes s’établissent à Yamachiche, dont les Landry, les Mélançon et les Thibodeau. Au fil des ans, certaines d’entre elles s’installent dans les paroisses environnantes, comme celle des ancêtres du conteur Fred Pellerin de St-Élie-de-Caxton.

Les Acadiens sont très présents dans l’histoire de la municipalité. Plusieurs indices le démontrent :

  • La place d’accueil « Pavillon Achille-Trahan » ;
  • Le monument de la famille acadienne des Garceau ;
  • Une artère importante, reliant Yamachiche à trois (3) municipalités, soit St-Barnabé-Nord, St-Sévère et St-Léon-le-Grand, se nomme « Chemin des Acadiens ». Celle-ci témoigne de l’arrivée massive des Acadiens à Yamachiche. Nous retrouvons dans ce secteur, les familles acadiennes des Trahan, Pellerin, etc.

Le site internet de la municipalité rend hommage aux Acadiens de Yamachiche qui sont très présents dans tous les domaines en Mauricie.

Le livre Yamachiche et son histoire 1672-1978 décrit très bien le vécu et les patronymes des Acadiens de Yamachiche.

Texte rédigé ou colligé par André Desaulniers
Source : Yamachiche et son histoire 1672-1978,  J.-Alide Pellerin, historien, édition du Bien Public, 1980 Yamachiche, terre d’accueil des Acadiens,  André Desaulniers, 2 août 2010. Section/histoire sur le site de la municipalité.

Monument de la famille Garceau et Doucet

Lieu d’intérêt

Rue Saint-Anne, à côté de l’église

Désirant remercier sa terre d’accueil, la famille Garceau inaugure un monument, en juillet 1995, lors d’un grand rassemblement familial. Cette famille fait partie des premiers Acadiens qui s’établissent à Yamachiche.

Après avoir été chassés
de nos terres de l’Acadie en 1755
et séquestrés en pays étranger
dans des conditions pénibles.
Nous sommes maintenant libres
et choisissons cette terre
comme nouvelle patrie.
Nos descendants y feront souche
et se souviendront de leurs origines.

Daniel Garceau et Anne Doucet

Dévoilement 1995-07-08

Texte rédigé ou colligé par Diane Robert et le Musée acadien du Québec
Parc et pavillon Achille-Trahan

Lieu d’intérêt

Rue Saint-Anne, entre l’église et l’école.

Le parc et le pavillon Achille-Trahan sont inaugurés le 17 juin 2006. Ils sont érigés à la mémoire de ce dernier, un des grands bâtisseurs de Yamachiche. Cet événement coïncide avec le 50e anniversaire de la création de sa compagnie d’abattage, ATRAHAN Transformation inc.

Au cours de la cérémonie, l’origine d’Achille Trahan est soulignée à quelques reprises. Les Trahan font partie de ces 42 familles déportées de leur terre natale qui s’installent dans des concessions yamachichoises au 18e siècle.

La famille Trahan veut démontrer le rôle important que les Acadiens ont joué dans la municipalité et les paroisses environnantes en faisant construire ce pavillon. Deux panneaux d’interprétation, situés à l’entrée du parc, soulignent la présence acadienne à Yamachiche ainsi que la place d’Achille Trahan et de son entreprise dans la communauté.

Le parc comprend également une aire de jeux pour les enfants, des terrains de pétanque et de palet, des bancs et des tables de pique-nique.

 

Texte rédigé ou colligé par Diane Robert et le Musée acadien du Québec

Trois-Rivières

Moulin seigneurial de Pointe-du-Lac
Moulin seigneurial de Pointe-du-Lac

Lieu d’intérêt

11 930, Notre-Dame Ouest

http://www.recitsquifontjaser.com/

Le Moulin seigneurial de Pointe-du-Lac est un centre d’interprétation composé de deux bâtiments : un moulin à farine datant de l’époque seigneuriale et une scierie construite au milieu du 20e siècle. L’exposition Maître meunier dévoile le quotidien des meuniers d’antan et les secrets de la fabrication de la farine; l’exposition Farine de bois 2.0 est axée sur l’interprétation de la scierie.

Le moulin à farine est érigé entre 1765 et 1784 par le seigneur de Tonnancour. À la suite de l’abolition du régime seigneurial en 1854, les cultivateurs ne sont  plus liés par l’obligation d’y moudre leur grain et de payer les redevances, mettant ainsi fin au monopole en vigueur depuis plus de 130 ans. Le moulin à farine devient alors la propriété de meuniers entrepreneurs d’origine acadienne, Pierre-Olivier Duplessis, de 1873 à 1900, et Thomas Garceau, jusqu’en 1927.

Finalement, en 1927, la communauté des Frères de l’instruction chrétienne fait l’acquisition du moulin. À la fin des années 1940, la communauté fait construire la petite scierie adjacente au bâtiment principal. Les activités meunières cessent en 1962-1963. En 1973, la Corporation du Moulin seigneurial de Pointe-du-Lac est fondée. Cet organisme vise à rénover le moulin et à promouvoir les activités touristiques. Au cours des années suivantes, le site fait l’objet d’importants travaux de restauration.

Le moulin est classé immeuble patrimonial en 1975, et l’ensemble du site patrimonial du Moulin-Seigneurial-de-Tonnancour est classé en 2006 par le ministère de la Culture et des Communications du Québec.

Texte rédigé ou colligé par le Musée acadien du Québec.
© ARCHIVES DE LA VILLE DE TROIS-RIVIÈRES
Jean Béliveau (1931-2014)

Personnalité

Célèbre hockeyeur du Canadien de Montréal, Jean Béliveau est né à Trois-Rivières. Il commence sa carrière junior à Victoriaville et devient semi-professionnel avec les As de Québec en 1951-1952. 

Il se joint aux Canadiens de Montréal deux ans plus tard. Il passe près de 20 ans avec cette équipe, dont la moitié à titre de capitaine, et il cumule 10 coupes Stanley. Il remporte le trophée Art Ross (meilleur marqueur de son équipe), le trophée Hart (joueur le plus utile à son équipe) et le trophée Conn-Smythe (joueur le plus utile à son équipe en série). 

En 1968, il devient le deuxième joueur de la Ligue nationale de hockey à dépasser le plateau des 1 000 points en carrière. En 1971, au moment d’accrocher ses patins, Béliveau est le meneur de son équipe dans presque toutes les catégories offensives. Son chandail numéro 4 est retiré de l’équipe la même année. Il est admis au Temple de la renommée du hockey en 1972. 

De 1971 à 1993, il occupe diverses fonctions dans l’organisation des Canadiens. Béliveau sera nommé Compagnon de l’Ordre du Canada en 1998, ce qui est la plus haute distinction du pays. En 2002, il annonce sa retraite définitive de toute activité professionnelle.

Monsieur Béliveau a succombé à une pneumonie, à sa résidence de Longueuil, le 2 décembre 2014.

Pour rendre hommage à Jean Béliveau, une statue à son effigie est installée devant le Colisée qui porte son nom dans la ville de Longueuil puis un autre sur la place du Centenaire des Canadiens de Montréal au Centre Bell. De plus, la ville de Québec a inauguré le 16 septembre 2017 la Place Jean-Béliveau devant le centre Vidéotron et l’année suivante, le 21 novembre 2018, une troisième statue fut inaugurée en son honneur. Intitulée Brisée la glace, elle représente le célèbre joueur du Canadien en pleine action.

Texte rédigé ou colligé par le Musée acadien du Québec.

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