Québec

La ville de Québec constitue une plaque tournante pour les Acadiens. De 1756 à 1759, quelque 2 000 déportés s’y réfugient. La situation de Québec est toutefois critique : la ville est surpeuplée, les vivres manquent et la famine menace. Malheureusement, la maladie frappe, et plus de 300 d’entre eux décèdent de la variole. 

L’histoire d’un premier groupe qui arrive à bord du navire Pembroke est intéressante. En décembre 1755, ce navire quitte Annapolis Royal avec 232 déportés à son bord à destination de la Caroline du Nord. À la suite d’une mutinerie, ils prennent le contrôle du navire. Ils atteignent la rivière Saint‑Jean en janvier 1756 et passent l’hiver au village de Sainte-Anne-des-Pays-Bas (Frédéricton, Nouveau-Brunswick). Certains atteignent Québec en 1757.

En 1759, les Britanniques bombardent Québec, et la population est évacuée. Une partie des Acadiens se réfugie dans la campagne environnante : Bellechasse, Beauce, Lotbinière, Charlevoix et Portneuf. Plusieurs combattent aux côtés des Français durant la bataille des Plaines d’Abraham en 1759 et celle de Sainte-Foy en 1760.

Avec la politique du gouverneur James Murray, deux groupes de déportés en provenance du Massachusetts arrivent en 1766, mais la majorité d’entre eux quitte Québec vers d’autres régions. Entre 1769 et 1770, ils représentent moins de 6 % de la population. Cette proportion reste sensiblement la même jusqu’aux années 1810.

Au début du 20e siècle, des Acadiens des Maritimes, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine s’installent à Québec. Limoilou devient le principal quartier acadien. À partir de 1918, un secteur de Beauport prend même le nom de Petit Village des Acadiens.

 

Veuillez appuyer sur un nom dans la liste ci-dessous pour vous rendre directement à sa section attitrée. 

La Cité-Limoilou

Charlesbourg

Beauport

Deschambault-Grondines

La Cité-Limoilou

La plaque Honneur aux miliciens de 1759
Honneur aux miliciens de 1759

Lieu d’intérêt

Rue de Saint-Vallier Est, Québec

Plaque commémorative en hommage aux miliciens qui ont, au sacrifice de leur vie, permis à l’armée française de se retirer et de rejoindre en toute sécurité son campement de Beauport à la suite de la bataille des Plaines d’Abraham. Le texte rappelle ce combat qui oppose les miliciens français aux soldats de l’armée anglaise de Wolfe et qui fait un grand nombre de victimes. La plaque est dévoilée le 15 août 1997 lors d’une cérémonie en présence de la Compagnie franche de la marine ainsi que des membres de la Milice de Chambly et du régiment Les Voltigeurs de Québec. Celle-ci est suivie des célébrations de la fête nationale des Acadiens.

Honneur aux miliciens de 1759

Le 13 septembre 1759, une heure à peine après la bataille des Plaines d’Abraham, regroupés en ce lieu autour d’une boulangerie, 200 miliciens canadiens et acadiens affrontèrent, de leur propre initiative et pour faire diversion, quelque 800 soldats de l’armée de Wolfe. Ils y laissèrent leur vie, au terme d’un combat acharné, mais permirent à ce qui restait de l’armée française de traverser le pont enjambant la rivière Saint-Charles et de regagner son campement en toute sécurité. Un an plus tard, en 1760, les troupes françaises remportaient la bataille de Sainte-Foy. 15 août 1997

Texte rédigé ou colligé par Jacques Gaudet et le Musée acadien du Québec

Sources : Commission de la Capitale nationale: www.capitale.gouv.qc.ca
Coalition des organisations acadiennes du Québec: www.acadiensduquebec.org/miliciens1759.html

© CCNQ, Patricia Brochu | La plaque Honneur aux miliciens de 1759
https://www.capitale.gouv.qc.ca/histoire-et-patrimoine/commemorations/plaque-honneur-aux-miliciens-de-1759/
Le monument acadien de Québec
Monument acadien de Québec

Lieu d’intérêt

Boulevard René-Lévesque Est, Québec

Ce monument est érigé en 2002, sous l’initiative de la Commission de la Capitale nationale du Québec en collaboration avec la Ville de Québec et l’Association acadienne de la région de Québec, pour rendre hommage aux Acadiens et souligner l’importance du fait acadien sur le territoire de la région de Québec.

Le monument, intitulé Vers la lumière, a la forme d’un phare surmonté des couleurs du drapeau acadien et d’une étoile dorée illuminée le soir. Il symbolise le rôle prédominant que les Acadiens et leurs descendants apportent à l’histoire du Québec et consacre l’apport remarquable des Acadiens à la nation québécoise. Une plaque commémorative de bronze repose sur un socle de granit et définit le sens du monument :

Vers la lumière
En projetant dans le ciel de la Capitale les couleurs et l’étoile d’or du drapeau acadien,
ce monument-phare témoigne de la présence et du rayonnemet du peuple acadien, ici et ailleurs.

Le monument est inauguré le 15 août 2002 par le premier ministre du Québec, Bernard Landry, en présence du premier ministre du Nouveau-Brunswick, Bernard Lord. Le ministre responsable de la Francophonie du Nouveau-Brunswick, Paul Robichaud, le ministre délégué aux Affaires intergouvernementales canadiennes et ministre responsable des relations avec les communautés francophones et acadiennes, Jean-Pierre Charbonneau, le ministre délégué responsable de la région de la Capitale-Nationale, Rosaire Bertrand, le représentant du maire de Québec, Jacques Joli-Coeur, le président de la Société nationale de l’Acadie, Euclide Chiasson, le président et directeur général de la Commission de la capitale nationale du Québec, Pierre Boucher, la présidente de l’Association acadienne de la région de Québec, Rita Cormier de la Garde, participent aussi à l’inauguration du monument.

Près de 800 personnes assistent à l’événement qui est agrémenté par les prestations artistiques du Choeur  » Échos d’Arcadie « , de la folkloriste acadienne Linda Wedge, ainsi que des frères Patrice et Dominique Robichaud de l’ancien groupe  » Okoumé « , originaires des Îles-de-la-Madeleine.
Le monument est situé dans un espace vert dédié aux Acadiens. Il est compris entre le boulevard René-Lévesque Est et les rues de Claire-Fontaine et Prévost – voisin du Grand Théâtre de Québec et du parc de l’Amérique-Française –. L’allée piétonne qui le traverse est baptisée  » Promenade des Acadiens « .

Texte rédigé ou colligé par Jacques Gaudet

 

Sources :
Commission de la Capitale nationale du Québec www.capitale.gouv.qc.ca

Coalition des organisations acadiennes du Québec www.acadiensduquebec.org/monumentquebec.html
© Le monument acadien de Québec | Coalition des organisations acadiennes du Québec
La plaque à Augustin-Norbert Morin
Plaque Augustin-Norbert Morin

Lieu d’intérêt

73, rue D’Auteuil, Québec

Plaque à la mémoire d’Augustin-Norbert Morin, avocat, journaliste, homme politique et premier ministre conjoint du Canada-Uni de 1851 à 1855. Il est né à La Durantaye (autrefois paroisse de Saint-Michel-de-Bellechasse), le 13 octobre 1803. Ses ancêtres Acadiens sont Pierre Morin dit Boucher et Marie Martin résidents d’abord de Port-Royal et par la suite de Beaubassin.

C’est en 1856 que le juge Augustin-Norbert Morin fait construire une maison en pierre à trois étages, selon les plans de l’architecte Charles Baillairgé. En 1860, le marchand Thomas Gibb acquiert la résidence. En 1876, Amelia Torrance, la veuve de Thomas Gibb, occupe les lieux avec son époux, le révérend William B. Clarke. La maison, inoccupée en 1890, est vendue l’année suivante au juge Adolphe-Basile Routhier. En 1920, la propriété est laissée à Angélique Routhier et vendue l’année suivante au notaire Joseph-Gérard Verreault. En 1943, l’édifice est divisé en huit logements selon les plans de l’architecte Charles-A. Jean. La maison fait partie du site patrimonial du Vieux-Québec, inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco.

La plaque commémorative est une réalisation conjointe de la Ville de Québec et de la Commission de la capitale nationale du Québec. Elle est située sur la façade de la maison du 73, rue D’Auteuil à Québec.

La plaque a été dévoilée le 28 mai 2009 notamment en présence de la conseillère municipale et membre du comité exécutif de la Ville de Québec, Denise Trudel, et de Jacques-Yvan Morin, ancien ministre et arrière-petit-neveu d’Augustin-Norbert Morin.

Le texte de la plaque commémorative se lit ainsi :

Augustin-Norbert Morin
1803-1865

Au cours des années 1850 vécut ici Augustin-Norbert Morin, né le 13 octobre 1803 à Saint-Michel-de-Bellechasse. Avocat, journaliste et homme politique, il fut tour à tour fondateur du journal La Minerve en 1826, orateur à l’Assemblée législative de la province du Canada de 1848 à 1851, puis chef du gouvernement de 1851 à 1855, conjointement avec Francis Hincks, puis Allan MacNab.

Fervent patriote, Augustin-Norbert Morin fut, avec Louis-Joseph Papineau, le principal rédacteur en 1834 des 92 Résolutions. Il consacra les dernières années de sa vie à la rédaction du Code civil du Bas-Canada, entré en vigueur un an après son décès à Sainte-Adèle le 27 juillet 1865.

COMMISSION DE LA CAPITALE NATIONALE DU QUÉBEC
VILLE DE QUÉBEC
Texte rédigé ou colligé par Jacques Gaudet et le Musée acadien du Québec.
Sources : Commission de la Capitale nationale: www.capitale.gouv.qc.ca/
Répertoire du patrimoine culturel du Québec: www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/

© CCNQ, Paul Dionne | La plaque à Augustin-Norbert Morin
https://www.capitale.gouv.qc.ca/histoire-et-patrimoine/commemorations/plaque-a-augustin-norbert-morin/
Le mémorial de la guerre de Sept Ans
Sculptures de Louis-Philippe Hébert

Lieu d’intérêt

Hôtel du Parlement
1045, rue des Parlementaires, Québec

Œuvre maîtresse d’Eugène-Étienne Taché, l’hôtel du Parlement est construit entre 1877 et 1886. Le bâtiment, composé de quatre corps enserrant une cour intérieure carrée, est un véritable monument à la gloire des femmes et des hommes qui ont marqué l’histoire du Québec et de l’Amérique française. Les 26 statues de bronze de la façade représentent des personnages comptant parmi les plus grands : fondateurs, explorateurs, militaires, missionnaires, hommes politiques et administrateurs publics.

À partir de 1886, Louis-Philippe Hébert* réalise plusieurs de ces sculptures, notamment celles de Frontenac, de Lord Elgin, de Montcalm, de Wolfe, de Michel de Salaberry et de Lévis. Son génie s’exprime aussi dans les quatre scènes que sont Allégories de la Poésie et de l’Histoire, Allégories de la Religion et de la Patrie, Pêcheur à la nigogue et La halte dans la forêt.

Texte rédigé ou colligé par le Musée acadien du Québec.
Mémorial de la guerre de Sept Ans

Lieu d’intérêt

260, boulevard Langelier, Québec

Le mémorial comprend un vaste espace incliné entouré par des murets en pierre. Il évoque les fosses communes dans lesquelles ont été inhumées les victimes de cette guerre, y compris des civils. Une sculpture domine l’ensemble. Il est inauguré le 11 octobre 2001 sous la présidence du premier ministre du Québec, Bernard Landry. Un événement commémoratif a lieu le 13 septembre 2009 à la mémoire des miliciens qui ont défendu la Nouvelle-France durant la guerre de la Conquête. Pour l’occasion, un texte est gravé sur l’une des pierres du mémorial.

Mémorial de la guerre de Sept Ans

Entre 1755 et 1760, la guerre de Sept Ans fit plus de 2 500 morts à Québec. Sur ce nombre, au moins 1 058 soldats et marins, surtout français, mais également canadiens, acadiens, amérindiens et britanniques, confiés aux soins des Augustines de l’Hôpital général, succombèrent à leurs blessures ou à la maladie.

Selon la coutume de l’époque, ils furent inhumés dans des fosses communes dans ce cimetière et aux alentours.

Ce mémorial que domine l’œuvre de Pascale Archambault, Traversée sans retour, rappelle leurs noms. 

Texte rédigé ou colligé par Jacques Gaudet et le Musée acadien du Québec

Source : Commission de la Capitale nationale: www.capitale.gouv.qc.ca
Coalition des organisations acadiennes du Québec: www.acadiensduquebec.org/miliciens1759.html

© Le mémorial de la guerre de Sept Ans | Commission de la capitale nationale du Québec
https://www.capitale.gouv.qc.ca/histoire-et-patrimoine/commemorations/memorial-de-la-guerre-de-sept-ans/
Monument de Jean Béliveau

Lieu d’intérêt

Place Jean-Béliveau sur le site d’ExpoCité,
250 boulevard Wilfrid-Hamel, Québec

Cette statue de Jean Béliveau, intitulée « Briser la glace », est inaugurée le 21 novembre 2018 à la Place Jean-Béliveau du site ExpoCité à Québec. C’est l’artiste-sculpteur Éric Lapointe qui a réalisé cette œuvre de plus de huit mètres de hauteur par neuf de profondeur.

Il s’agit d’une anamorphose, c’est-à-dire qu’elle change d’apparence selon la perspective. Sous plusieurs angles, l’œuvre offre des formes abstraites. Toutefois, lorsque l’on se positionne à un endroit bien précis, la silhouette de Jean Béliveau apparaît à qui la regarde. Ce point est identifié par la représentation d’une rondelle de hockey des As de Québec située au sud de la statue.

Monsieur Lapointe dit s’être inspiré des glaces sur le fleuve Saint-Laurent pour le choix des couleurs et pour représenter le mouvement du joueur de hockey qui s’élance.

Cette statue s’inscrit dans un projet qui associe la ville de Québec à la Commission de la capitale nationale pour rendre hommage aux époques marquantes de l’histoire du hockey à Québec. Ainsi, cinq périodes seront représentées dans une allée commémorative sur le site d’ExpoCité. Cette statue de Jean Béliveau marque l’ère des As de Québec tandis que les quatre œuvres suivantes souligneront tour à tour Les Nordiques au sein de la Ligue nationale de hockey, les Nordiques lorsqu’ils étaient dans l’Association mondiale de hockey, les Remparts et les Bulldogs.

Texte rédigé ou colligé par le Musée acadien du Québec

Charlesbourg

Monument Napoléon-Alexandre Comeau

Lieu d’intérêt

Parc des Moulins, 8191 avenue du Zoo, Québec

Ce monument Napoléon-Alexandre Comeau est une réplique de celui de Godbout.

Les scènes en bas-relief du monument évoquent les exploits du héros : la capture de 57 saumons le 9 juillet 1874, le double coup du tireur dans une envolée de canards, la visite de l’accoucheur précédée de la cigogne et, enfin, la dramatique traversée sur les glaces du Saint-Laurent en 1886.

Humble enfant du Nord, il sut avec autorité lire dans le grand livre de la nature tout en servant les siens et son pays.

Hommage de la Société Provencher d’histoire naturelle du Canada

Texte rédigé ou colligé par le Musée acadien du Québec

Beauport

Petit Village des Acadiens

Lieu d’intérêt

Quartier Vieux-Moulin, Arrondissement Beauport, Québec

Le Petit Village des Acadiens est situé dans l’arrondissement de Beauport de la Ville de Québec. À ses débuts, il est borné au nord par le Chemin du petit Village, à l’est par l’avenue D’Estimauville, au sud par la rue Évangéline et à l’ouest par l’avenue Monseigneur Gosselin. La construction de l’autoroute 40 à la fin des années 1960 a comme conséquence de ramener les limites du Petit Village des Acadiens à la partie située au sud de l’autoroute.

À l’origine, ce territoire fait partie du Village de Giffard créé en 1912 et de la paroisse de Saint-Ignace-de-Loyola érigée en 1914. Il n’y a aucune construction jusqu’en 1918 lorsque les quatre frères Turbide (Albert, Eusèbe, Samuel et Stanislas), Acadiens originaires des Îles-de-la-Madeleine, s’y établissent. Albert Turbide est élu conseiller du district # 6 du Village de Giffard en février 1936.

D’autres familles acadiennes grossissent les rangs du Petit Village des Acadiens en 1921, dont Édouard Faullem, les Richard, les Jomphe, les Chevarie, les Chiasson et les Leblanc. De nouvelles rues apparaissent rapidement, et dès 1935 le conseil municipal de Giffard attribue les noms de rue Évangéline et L’Assomption (devenue Bouctouche en 2006 malgré l’opposition des résidants). L’avenue Turbide est ouverte en 1948.

Les frères Turbide et leurs compatriotes sont à l’origine de nombreuses constructions domiciliaires et du développement de ce territoire. Dans son album souvenir, monsieur Joseph-Albert Turbide fait état de 32 maisons et 70 foyers occupés par les Acadiens et leurs descendants.

En 1946, pour répondre aux besoins grandissants de la population écolière du secteur, une première classe est ouverte dans la maison de M. Eusèbe Turbide. Une deuxième classe est ouverte en 1951, et 1953 marque la construction de l’école L’Assomption comprenant 4 classes. Aujourd’hui, les locaux de cette école sont utilisés pour des services pré-scolaires et de garderie destinés aux élèves de l’école Marie-Renouard.

Le développement du quartier est florissant (280 familles en 1956). Suite aux démarches des habitants, l’archevêque de Québec émet un décret en février 1956 établissant une desserte (services d’une chapelle assurés par un prêtre) dans une salle de la nouvelle école Marie-Renouard. L’érection de la paroisse Notre-Dame de l’Espérance eut lieu 5 ans plus tard en 1961.

L’appellation  » Petit Village des Acadiens  » est couramment utilisée dans le langage populaire et par les habitants des alentours pour désigner ce quartier. Le terme  » Faubourg des Acadiens  » est apparu dans des documents plus officiels à partir de 1986.

En 2013, plusieurs descendants des premières familles acadiennes habitent encore le quartier et plusieurs constructions réalisées par les premières familles acadiennes existent toujours, même si elles ont été transformées ou modernisées. La présence acadienne y est toujours visible à travers la toponymie : rue Évangéline, avenue Turbide, avenue de Bouctouche (anciennement Avenue de l’Assomption), parc Évangéline, rue de la Sagouine, Place Évangéline et les Jardins Évangéline.

Texte rédigé ou colligé par Jacques Gaudet et le Musée acadien du Québec
Source : Joseph-Albert Turbide, Album souvenir du Petit Village des Acadiens, Paroisse Notre-Dame de l’Espérance, 2011. Notre-Dame de l’Espérance 1961-1986, album souvenir Paroisse de Giffard, album souvenir 1914-1959 Histoire de raconter, le quartier Giffard, arrondissement de Beauport, 2007 Ville de Québec, répertoire des noms de rue.
Fête acadienne

Événement

320, route du Patrimoine

Dès sa fondation, l’Association acadienne de la région de Québec souligne la fête nationale des Acadiens. Le 15 août de chaque année, les Acadiens se rappellent leurs racines et célèbrent en grand leur fête nationale par une messe de reconnaissance et une levée du drapeau acadien suivie, d’un mini-tintamarre. Le tout se complète par une épluchette de blé d’Inde et un souper communautaire où toute la population est invitée.

Texte rédigé ou colligé par le Musée acadien du Québec.

Deschambault-Grondines

Maison Jean-Boudreau

Lieu d’intérêt

128, Chemin du Roy (Route 138)
Deschambault-Grondines, Québec

Jean Boudreau (Boudrot), né à Port-Royal en Acadie, échappe à la déportation avec ses parents et arrive à Québec en 1757. Peu avant 1764, la famille Boudrot s’établit à Deschambault.

En 1775, Jean Boudreau achète une partie de l’ancien domaine seigneurial de Deschambault et y construit, en 1776, une première résidence en bois. Vers 1790, il fait construire une maison en pierre remplaçant celle en bois.

Jean Boudreau meurt le 31 août 1827. En 1828, la veuve de Jean Boudreau se voit contrainte de louer la résidence à Charles Audet dit Lapointe, qui exploite les terres agricoles environnantes. Vers la fin du 19e siècle, la résidence passe aux mains de Thomas Grantham qui l’occupe jusqu’à son décès en 1935.

En 1918, le gouvernement du Québec acquiert une partie importante de l’ancien domaine seigneurial de Deschambault et y implante la Pépinière provinciale. Au début des années 1930, celle-ci devient une ferme-école. En piètre état, la maison Jean-Boudreau est acquise en 1936 par le gouvernement, restaurée et agrandie d’une annexe arrière en bois. La demeure est ainsi occupée jusqu’en 1982 par la famille du régisseur de la ferme-école, devenue station de recherche agricole.

Abandonnée durant quelques années, la résidence est transformée en auberge en 1987. Aujourd’hui, celle-ci porte le nom de Maison Deschambault.

La maison Jean-Boudreau est citée immeuble patrimonial le 11 juillet 2005. La protection s’applique à l’enveloppe extérieure du bâtiment ainsi qu’au vaste terrain paysager.

Texte rédigé ou colligé par Jacques Gaudet et le Musée acadien du Québec.
Source :
Jean Boudreau (1748-1827)

Personnalité

Jean Boudreau (Boudrot) est le premier Acadien à devenir membre d’une Assemblée législative canadienne. Né à Port-Royal, le 10 mai 1748, il est le fils de Charles Boudrot et de Marie-Josephe Petitot dit Saint-Seine (ou Sincennes).

Le 4 décembre 1755, la famille Boudrot est embarquée sur le Pembroke pour être déportée en Caroline du Nord. Mais le mauvais temps sépare le Pembroke des autres vaisseaux. Un groupe d’Acadiens réussit à maîtriser l’équipage et prend le contrôle du navire. Ils le dirigent vers la rivière Saint-Jean où ils arrivent le 8 janvier 1756. Les rescapés du Pembroke passent l’hiver de 1755-1756 au village de Sainte-Anne-des-Pays-Bas, maintenant Fredericton au Nouveau-Brunswick. Plusieurs de ces familles, dont la famille Boudrot, remontent vers le nord et arrivent à Québec à l’automne 1757.

Jean Boudreau perd sa mère et trois de ses frères et sœurs, au début de 1758, en raison de la petite vérole qui fait rage dans la capitale. En 1763, Charles Boudreau et ses enfants survivants vont s’établir à Deschambault.

Jean Boudreau épouse, dans la paroisse Sainte-Famille, à Cap-Santé, le 7 janvier 1777, Marie-Josephte Germain, fille de Pierre Germain dit Bélisle et de Marie Marcot. Il exerce le métier de navigateur et obtient le titre de lieutenant dans la milice. En 1792, il est élu député de la circonscription de Hampshire (rebaptisée Portneuf en 1829), lors de la première Assemblée législative de la province du Bas-Canada. Jean Boudreau siège durant 4 ans au sein du Parti canadien.

Il est apparenté, par sa sœur, à la famille seigneuriale de la Gorgendière ainsi que par son fils aîné aux célèbres familles Viger et Papineau qui ont joué un rôle central dans la société et la politique du Bas-Canada (Québec). Jean Boudreau meurt le 31 août 1827. Il est inhumé dans l’église Saint-Joseph de Deschambault le 2 septembre 1827.

Texte rédigé ou colligé par Jacques Gaudet et le Musée acadien du Québec.

Coalition des organisations acadiennes du Québec
Coalition des organisations acadiennes du Québec

Institution

4284, rue Charles-Bédard, Québec
www.acadiensduquebec.org

La Coalition des organisations acadiennes du Québec (COAQ) est un organisme dont la mission est de réunir les associations acadiennes, les organisations ou tout autre groupe du Québec partageant les mêmes intérêts dans le but d’initier, de coordonner et de réaliser des projets et interventions communs visant à accroître la visibilité et la promotion de l’identité acadienne du Québec.

La COAQ est fondée le 17 novembre 2007 lors d’une assemblée générale regroupant une dizaine d’associations. Au début de l’année 2013, la COAQ compte 16 associations membres.

Les membres de la COAQ sont actifs dans plusieurs régions du Québec, de l’Outaouais jusqu’en Gaspésie. Certaines sont des associations à caractère social, certaines sont des associations de familles de souche acadienne et d’autres sont des institutions telles que des musées, des centres d’interprétation ou des sociétés historiques.

La Coalition des organisations acadiennes du Québec est :

  • membre de la Fédération des Sociétés d’histoire du Québec;
  • membre associé de la Société Nationale de l’Acadie (SNA);
  • siège à la Commission permanente de concertation entre le Québec et l’Acadie.

Principaux objectifs de la COAQ :

  • Renforcer les liens et les échanges entre les organisations membres de la Coalition;
  • Susciter et favoriser les liens et les échanges avec les organisations et communautés acadiennes à l’extérieur du Québec;
  • Accroître la visibilité de l’identité acadienne du Québec par des interventions et activités axées sur la promotion tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du Québec;
  • Faire en sorte que les Acadiens du Québec soient représentés de manière permanente auprès de la Société Nationale de l’Acadie, et au besoin auprès des instances gouvernementales.

Texte rédigé ou colligé par Jacques Gaudet et le Musée acadien du Québec
Association des familles Thériault d'Amérique
Association des familles Thériault d'Amérique

Institution
www.associationtheriault.org

L’origine acadienne de cette famille est bien connue dans les Maritimes et au Québec. Le sentier du Portage permet aux ancêtres des familles Thériault d’atteindre le Québec. La côte sud du Saint-Laurent, de Montmagny à Rimouski, reçoit les premières vagues de Thériault.

L’association, fondée en 1972, compte environ 200 membres qui proviennent du Québec, des provinces Maritimes, d’autres provinces du Canada ainsi que de plusieurs États des États-Unis. L’objectif principal est d’assurer la pérennité du patrimoine culturel des familles Thériault d’Amérique et de susciter la fierté d’appartenance de leurs membres.

Diverses activités stimulent les échanges entre les membres de cette association. Un bulletin de liaison, Le Terriot, favorise la cohésion entre les membres, les régions et le siège social situé à Québec.

Texte rédigé ou colligé par le Musée acadien du Québec.

Association acadienne de la région de Québec
Association acadienne de la région de Québec

Institution

Centre communautaire Noël-Brûlart
1229 avenue du Chanoine-Morel, Québec
www.aarq.org

Depuis 1995, l’Association acadienne de la région de Québec (AARQ) a pour objectif de regrouper les Québécois d’origine ou de descendance acadienne, de développer des liens avec les autres Acadiens de tous les lieux, de promouvoir le fait acadien et de contribuer à la promotion de la francophonie canadienne et internationale.

Afin de réaliser ses objectifs, l’AARQ a mis sur pied divers comités : activités sociales, généalogie et histoire, communications et Internet, financement, francophonie et comité des jeunes.

Depuis 1996, elle parraine la chorale acadienne Échos d’Arcadie et publie un bulletin trimestriel intitulé L’AARQ-en-ciel.

Texte rédigé ou colligé par Rita Cormier de la Garde  et le Musée acadien du Québec

Nous joindre

95, avenue Port-Royal, Bonaventure, G0C 1E0
reception@museeacadien.com
418 534-4000 | Sans frais : 1 833 920-3900

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